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  • Impressions du chantier à Brescia.

Auteur : Andreas Haug


Artikel Nummer: 37200

Le fret évince les passagers


 

La très longue année de la pandémie a montré à quel point le fret aérien est vital pour le trafic aérien. Malgré cela, il est bien souvent l’enfant mal-aimé des compagnies aériennes et des aéroports. Pas à Brescia. Ce site du nord de l’Italie dédie désormais de grandes parties du terminal passagers aux activités fret.

 

Le nouveau secteur fret de l’aéroport de Brescia devrait être opérationnel juste à temps pour la haute saison du fret aérien. C’est ce que Massimo Roccasecca, responsable du fret, a confié à l’ITJ. Afin de profiter de la nouvelle installation, de gros efforts ont été déployés. Trois jours ouvrables après le feu vert de l’administration italienne de l’aviation civile, c’est-à-dire le 1er juin, les travaux ont commencé.

 

4 M. d’EUR seront dépensés pour transformer complètement le terminal passagers existant dont 2,9 M. d’EUR dans des mesures d’infrastructures. La zone réservée aux passagers, jusqu’ici 6450 m2, sera optimisée et réduite à 2500 m2. «La plus grande partie sera transformée en entrepôt fret équipé par exemple de systèmes de climatisation, rampes de chargement etc. Dans le cas idéal, nous allons transférer les activités en cours vers la nouvelle installation et libérer des capacités dans d’autres installations pour les nouveaux flux de marchandises», projette M. Roccasecca.

 

 

Faire perdurer l’ambiance euphorique

À Brescia et dans la région on travaille main dans la main pour poursuivre la focalisation de l’aéroport sur le fret, précise le manager. «Les transitaires se montrent d’ores et déjà très positifs. Nous devons maintenant garantir de pouvoir répondre aux futurs besoins des compagnies aériennes.» En font partie, hormis la forte orientation vers le fret, également des activités aériennes sans embouteillages, un large portefeuille de produits fret et de la place pour une extension.

 

Questionné à propos de ce qu’il attend pour le reste de l’année, M. Roccasecca mise sur le fait que l’«euphorie» de la branche suite à la pandémie et aux volumes de pointe seront suivis d’une période de réévaluation qui va donner des ailes au marché. «Cela conduira à une certaine volatilité des volumes et des routes, ce qui rendra de nouvelles stratégies encore plus clairement nécessaires.»

 

 Il est persuadé qu’une nouvelle norme sera une approche stratégique pour les différences entre les activités fret et passagers ainsi que pour la spécialisation requise par leur traitement.