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  • Photo: AD Ports

Auteur : Jeremy Soland


Artikel Nummer: 53660

Au cœur du réseau

Un site stratégique pour «GulfLink». Avec la coentreprise «GulfLink», AD Ports et Kazakhstan Railways veulent renforcer les principaux axes commerciaux d’Asie centrale et consolider le rôle du Kazakhstan comme passerelle stratégique entre la Chine, l’Europe et le Moyen-Orient. Une «connectivité à 360 degrés sans précédent» doit y voir le jour, selon les partenaires du projet.


Cette coentreprise ambitionne de «transformer durablement le paysage logistique en Asie centrale», comme l’ont annoncé ensemble AD Ports et Kazakhstan Railways. Avec «GulfLink», les deux entreprises veulent développer des corridors de transport transfrontaliers et mieux intégrer le Kazakhstan dans les chaînes logistiques mondiales à long terme.

 

Faire fleurir l’axe commercial Est–Ouest

 

AD Ports détient 51% du capital de la coentreprise, les 49% restants étant la propriété de KTZ Express JSC, la branche de fret multimodal de Kazakhstan Railways. Par cette initiative, les deux groupes investissent dans une région stratégique où DP World est déjà actif, notamment avec des sites logistiques au Kazakhstan, en Ouzbékistan et en Géorgie.

 

Pour Abdulaziz Zayed AlShamsi, CEO régional d’AD Ports, le Kazakhstan représente l’une des économies les plus dynamiques d’Asie centrale. Le pays joue donc un rôle clé dans le projet de faire du corridor central un axe commercial vital reliant l’Est à l’Ouest et favorisant les échanges intercontinentaux.

 

Connectivité régionale renforcée

 

Grâce à GulfLink, de nouvelles connexions logistiques seront établies dans la région et mises en relation avec des marchés comme le Pakistan, la Turquie, le Golfe et le sous-continent indien. Ces liaisons visent à améliorer la fluidité des échanges et la fiabilité des chaînes d’approvisionnement. «Nous nous réjouissons de façonner activement l’avenir de la logistique mondiale au Kazakhstan et dans toute l’Asie centrale grâce à GulfLink», déclare Damir Kozhakhmetov, directeur général et président de KTZ Express.

 

Il estime que la coentreprise permettra d’atteindre un niveau inédit de connectivité logistique intégrée dans la région. Elle reposera sur la complémentarité des ressources globales d’AD Ports et de l’expertise locale de KTZ Express. Ensemble, elles renforceront les infrastructures de transport et stimuleront la fluidité des flux commerciaux.

 

«GulfLink jouera un rôle important dans la fourniture d’une connectivité critique entre le Kazakhstan, la région d’Asie centrale et le monde.»

 

Un acteur entre l’Asie et le monde

 

Environ 70% des marchandises circulent actuellement par rail au Kazakhstan. La compagnie nationale KTZ exploite un réseau de voies ferrées couvrant 16 000 km et permettant d’accéder à des marchés majeurs comme l’Europe, la Chine, la Turquie ou encore la région du Caucase.

 

Selon Huseynov, GulfLink s’engage pour une logistique efficace, innovante et durable. Son objectif est de créer de la valeur ajoutée pour ses clients grâce à des chaînes d’approvisionnement fluides, connectées et technologiquement avancées. La position centrale du Kazakhstan dans la région est un facteur déterminant pour réussir. Elle doit permettre de mettre en place cette «connectivité à 360 degrés sans précédent», promise par les fondateurs de la coentreprise.

 

«En tant que principal nœud de transit pour toute l’Asie centrale, GulfLink est parfaitement positionné pour assumer ce rôle stratégique.»

 

Le CEO régional d’AD Ports évoque une occasion unique d’élargir l’ancrage régional des services du groupe. Il souhaite contribuer activement au développement économique local, en créant une connectivité logistique mondiale dont bénéficieront durablement les populations du Kazakhstan et des pays voisins.

 

Un axe prioritaire : Chine–Europe

 

Le coentreprise prévoit de renforcer les routes déjà bien établies tout en intégrant des corridors émergents dans son réseau.

 

Une attention particulière est portée à la liaison Est–Ouest entre la Chine et l’Europe. Celle-ci doit être «relancée et modernisée», avec l’objectif d’en faire un pilier stratégique de l’approvisionnement international.

 

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